Okwes ngan Nzum ( ngai ngai séché)
Poulet au ngai ngai séché
Recette du Bandundu
Ingrédients
Un poulet fermier
à bouillir (soso ya makasi)
2 oignons
Sel marin
Une dose de
mukedi prêt à l’emploi ou 10 g de bicarbonate alimentaire
Un piment
(facultatif)
Un peu d’huile
végétale
Une cuillère à
café d’huile de palme rouge non raffinée
Ngai ngai séché
et ou ngai ngai frais j’ai utilisé les 2 car j’avais un reste de ngai ngai
frais mais insuffisant pour couvrir la recette
Pour ceux qui
aiment les cubes bouillon un ou 2 cube de bouillon de légumes de préférence de
provenance fiable.
Préparation
Au préalable
réhydratez les ngai ngai séché un peu comme on le fait avec le fumbwa,
n’oubliez pas d’enlever les éventuelles branches ou impuretés qui se seraient
glissés dans la récolte.
Dans une casserole
mettez le poulet bien lavé et coupé en 8
avec du sel marin couvrez et commencez la cuisson. Dès que le poulet commence à
cuire et rend un jus ajoutez environ 800 ml d’eau et cuisez complètement le
poulet à feu moyen.
Dès que le poulet
est prêt le frire dans très peu d’huile sans trop le dorer dans une sauteuse et
y ajoutez les oignons coupés grossièrement, au besoin mouiller avec une ou 2
cuillère bouillon dans lequel le poulet a été cuit. Une fois que le poulet et l’oignon se mélange
c’est prêt réservez.
Dans le jus de
cuisson du poulet ajoutez le ngai ngai cuisez 5 minutes pour que les ngai ngai
frais cuisent un peu et ensuite ajoutez le mukedi ou 10 g de bicarbonate. Couvrez cuisez 10 minutes et ensuite
incorporez le poulet aux oignons Ajoutez au besoin 1 ou 2 cubes de bouillon,
une cuillère à café d’huile de palme rouge, un piment et Couvrez pour poursuivre encore la
cuisson pour quelques minutes à feu
moyen ou doux. Si le poulet était gras il rendra de l’huile, enlevez ce que vous
pouvez comme huile en excès.
C’est prêt
A propos de la
recette
Il s’agit d’une
spécialité qui à la base ne se prépare ni avec du poulet congelé, ni avec de la
tomate, de l’ail ou des cubes bouillon, on la prépare normalement avec le ngai
ngai séché qui a des branches un peu rouge. Croyez- moi sans tous les
ingrédients que nous mettons par habitude, le goût est bien là car ce qu’apporte
le mukedi est un changement de texture avec un goût particulier qui perdrait
son sens si on y ajoutait trop d’ingrédients
inappropriés.
A la dégustation
vous serez incapable de retrouver l’acidité du ngai ngai, ne paniquez pas c’est
normal.
Attention ngai
ngai et oseille ce n’est pas le même légume, je ne cesserai de le redire.
Remarque :
Le secret de la réussite d’un plat réside premièrement dans le choix de ses
produits.
Je n’adhère pas
du tout au wilki ou pluvera et donc j’ai choisi un poulet fermier à bouillir
qui d’ailleurs ici en Belgique ne coûte que 3.20 /poulet d’environ 1kg300 (prix
Hallal centrum à Bruxelles)
Mes ngai ngai
séchés je les ai reçu directement du Congo et le mukedi aussi (en passant je
remercie Esther Stella Levo de Kinshasa, membre du groupe qui m’a offert ce
colis terroir du Bandundu)
Souvent nous nous
sentons obligés d’abuser de toutes sortes d’aromates parce que bien souvent nos
ingrédients de base ne sont pas d’une première fraîcheur ou alors congelés
depuis trop longtemps.
Je n’ai
certainement pas reproduit la recette à 100 % comme on me l’a transmise mais
j’espère atteindre au moins les 70 %.
Y’en a un qui
s’est régalé en tout cas.
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